Avis Angoulême 16000

Angoulême m'a fait venir plein d'espoir et d'optimisme.

Grand Agoulême a très bien fait son travail de sublimation. Un peu comme avec un produit qu'on désire ardemment, la ville fait l'effet d'un soufflé une fois arpentée au bout de plusieurs semaines.

Dans le cadre d'un nouveau travail, pour quitter le sud-est, j'ai voulu rejoindre une certaine idée de la quiétude et du calme sans délaisser un côté culturel que j'ai imaginé présent, notamment grâce à deux festivals - celui de la la BD (qui n'est pas ma tasse de thé mais j'ai voulu élargir mon horizon de lectures) et celui du Film Francophone (qui s'avèrera être une des seules perspectiv
es d'apprécier tous les styles de cinéma).

Les déceptions sont plurielles :

D'abord la ville qui souffre d'une certaine saleté. C'est simple, des crottes sont restées plus de deux semaines sur le trottoir que j'emprunte chaque matin pour aller travailler (à pied). Hors, c'est un axe de passage et d'intérêt (la rue de Bordeaux).

Ensuite la population : entre marginaux, curieux et autres ploucs (oui, il faut le reconnaître) qui n'ont rien vu d'autre que la Charente, il est trop rare de se sentir poussé d'aller faire des rencontres et s'émanciper de chez soi malgré plusieurs tentatives et une envie réelle. Pour autant, j'ai rencontré des personnes formidables, mais ça reste bien maigre comparé à l'attitude peu reluisante voire désobligeante qui trône ici.

Côté culture et coeur de ville : c'est d'une tristesse absolue. Beaucoup de magasins qui inspirent peu confiance, donc quelques coups d'éclat. Un opticien formidable rue Hergé qui insuffle une tentative de dépoussiérer tout ça, mais des alentours qui sont relativement maigres pour ceux qui aiment la mode ou les accessoires. Les galeries Lafayette sont tristes et recèlent de peu de choix comparé à d'autres. Le style ne semble pas avoir une importance folle à Angoulême. Pour aller plus loin, j'espérais mieux côté cinéma entre le CGR, le petit cinéma de la Cité et le Megarama à quelques minutes en voiture. Déjà, difficile de voir des films en VO (aucun snobisme là-dedans, c'est pour moi respecter l'oeuvre et ceux qui la font). Côté programmation, c'est le jour et la nuit. Navets habituels dans les grandes salles, archives d'une autre dimension pour la petite salle d'art et essai. Au final, on manque des films qui sont à la croisée des chemins pour lesquels on attend patiemment la VOD ou bien on s'autorise une escapade à Bordeaux le temps d'un weekend. Mais cela revient cher pour une bouffée d'oxygène culturelle, naturellement estompée dès les premières heures de retour à Angoulême.

Enfin la circulation. Je ne connaissais pas et cela semble étonner encore peu de monde, mais qui saura m'expliquer la densité et l'inefficacité des ronds-points angoumousins ? Sans réelle consistance, un simple marquage au sol inefficace et des ronds points qui s'enchaînent, engoncés comme des tranches de pain de mie en sachets. C'est une catastrophe, qui se vaut pour la plupart des signalétiques qui se contentent du minimum et favorisent les incivilités et les indécisions. Enfin, les bus qui s'avèrent radins en climatisation alors que la ville vient de culminer sous les 43 degrés. Indécent au possible.

Dernier point négatif concernant la population, avec un comparatif. J'habitais à Marseille avant d'arriver. Deuxième ville de France avec son lot de contrariétés que beaucoup connaissent. Pour autant ici, ma hargne s'est manifestée bien plus de fois. Les incivilités vont de :


- la classique débauche où jeunes et moins jeunes déplacement le mobilier urbain de nuit après 2 bières dans le sang

- ceux qui squattent devant votre portail pour passer des coups de fils dans un dialecte impossible à percevoir mais suffisamment audible pour que vous deviez augmenter le volume de votre enceinte, au point de vous déranger vous-même

- les fous furieux en liberté qui hurlent et s'improvisent DJ de minuit jusqu'à 4h du matin, avec une police inexistante malgré plusieurs tentatives d'appels...

Liste non exhaustive que quiconque voudra bien remplir...

Angoulême a toutefois un potentiel immense : une architecture somme toute belle, un Plateau dessiné par des contours naturels (le jardin Vert est une belle prouesse) et une situation sympathique pour les amoureux de la nature.

Enfin, dernier point en date. L'immobilier et ses folies ont atteint la capitale de la Charente... Les annonces, avant mon déménagement, recelaient de biens abordables. Aujourd'hui, je fais une veille continue et constate que des appartements ou maisons affichent des loyers supérieurs à 1 000 euros dans des états calamiteux, des performances énergétiques catastrophiques et aucun argument valable. Depuis plusieurs mois, certaines annonces demeurent sans preneur, mais toutes ont pour point commun de ne jamais se remettre en question.

Conclusion... Pour ceux qui aiment la culture, ont une certaine ambition de se dépasser, ou espéraient une économie d'échelle sur le coût de la vie pour goûter un peu de quiétude, voilà un simple conseil : fuyez.

Bonjour,
Cela fait 6 ans que je vis sur Angoulême avec mon mari. Nous sommes venus vivrz dans cette ville, par obligations salariales.
C'est sur j'ai tout pour être heureuse dans cette ville avec mon mari mais ce n'est pas le cas.
Après c'est sûr, on a du travail et des amis que nous comptons sur les doigts d'une seule main. Mais ça ne suffit pas.
Je me suis faites agresser 2 fois à Angoulême. A chaque fois, je sortais mon chien seule, le soir. Depuis j'ai peur, et je souhaite partir.
Avant de venir vivre sur Angoulême, mon mari et moi-même vivions du côté de Bayonne. J'adorais car on avait la montagne et la mer. Je donnerais tout pour retourner vivre là-bas.
Du coup, je ne sais plus quoi penser de Angoulême.
Bon courage et merci de m'avoir écouté

Niveau sécurité, c est de pire en pire!!!! Et pas que dans les cités...allez en ville ou à la gare ou aux arrêts de bus de Franquin....c est le Bronx....
Et je parle pas de ma peur moi qui embauché de bonne heure le matin....plus d éclairage jusqu'à 6.30 le matin.

Je ne reconnais plus du tout ma ville .... trop de délinquance, nous ne nous sentons plus en sécurité, c'est une ville devenue stressante, où il ne fait plus bon vivre en paix, où l'on croise régulièrement des dealers ou autres ....

A fuir tout simplement et vite. Moi j’ai attendu 10ans et elle et ses habitants m’ont détruit. Cette ville fait peur ainsi que ses habitants qui sont fermés, médisants, destructeurs.

Petite ville, non pas par la taille mais par l'ouverture d'esprit. très déçue par cet environnement particulièrement fermé et peu développé culturellement. Il faut aimer trainer dans les bars. Il n'y a que très peu de bars à thèmes (et un seul bar à jeux, peut-être un autre qui réouvrira si jamais il y a quelques personnes qui daignent faire autre chose que fumer et boire...) Je n'ai pas du tout trouvé ma place ici et je souhaite repartir au plus vite. De toutes façons il n'y a pas de travail en dehors de la restauration et de bâtiment : manifestement les gens mangent, boivent et s'achetent des maisons, en dehors de ça : le néant intellectuel. Par contre ils ont de l'argent si on en croit la taille des véhicules ... Quel intérêt ? Se pavaner. Une mentalité de petits bourgeois assez triste et qui ne m'a pas du tout convenu.

Manque de vie en hiver , de commerce en centre ville et de transport le soir , sinon ville agréable , mignonne malgré des personnes peu respectueuse , j’évite de sortir seule le soir car je me suis faite agresser plusieurs fois .