Avis Lyon 69001

Nouveaux arrivants sur Lyon, nous venions de l’Ouest. Beaucoup de personnes nous ont vanté la ville de Lyon : mais ces personnes n’ont du venir que le week end sur Lyon….
Je pense pouvoir dire qu’il s’agit là de la pire ville de France. Une mixité dépassant finalement la population initiale. Des hlm dans tous les arrondissements / communes et à tous les coins de rues. Étonnement 1 seul cultura pour toute une ville. Des girophares tous les soirs et tirs de mortiers. Sommes-nous dans le bronx à News York ?
Mais la ville semble se faire illusion puisque les principaux débats tournent autour de pistes cyclables non genrés. (Une piste cyclable est elle genré ?)
A part cela, un parc de la tête d’or préservé et agréable pour une ville.

Plus ça va, plus ça empire.
Ville de plus en plus sale, la sécurité est devenue quasi inexistante
Vivement que je puisse en partir.
j'y vis depuis longtemps, mais tout est fait pour vouloir en partir.
Et encore plus avec les délires des pseudo écolo

Positif : TGV et Plutôt bien desservi par les transports en commun (si on compte pas les pannes TRES courantes).
Négatif : une très grosse insécurité et une ville poubelle (oui c'est le moins qu'on puisse dire !). Pas de politesse surtout dans les magasins, gens antipathiques sauf quelques exceptions. Les fous du volants. Dommage :(

Arrogance, insécurité, désinvolture... Bienvenue à Lyon !

Cette mentalité, c'est sur la route qu'elle s'observe le plus. En ville comme sur les grands axes, c'est la jungle : stationnements gênants d'usagers sans gêne à tous les coins de rues, comportements irrespectueux voire dangereux, agressivité. Par ailleurs, rares sont les cyclistes, piétons et usagers d'EDPM à respecter le code de la route, en plus des usagers en voiture qui se permettent souvent de graves entorses aux règles de sécurité. Ce qui était autrefois un comportement induit par le stress est aujourd'hui ancré dans les mentalités et paraît tout à fait normal aux yeux des locaux. En résultent un climat délétère et de nombreux accidents, parfois graves. C'est à se demander ce que font les autorités face à cette prolifération de comportements dangereux et inciviques, ainsi que la métropole qui semble de surcroît mettre un point d'honneur à rendre la voirie conflictuelle voire dangereuse et ce, quel que soit le mode de transport.

Par ailleurs, l'insécurité ne s'arrête pas là et l'on ne saura que trop vous déconseiller de vous approcher de certains quartiers transformés en zones de non droit et où les forces de l'ordre n'ont plus droit de cité (Guillotière, la Duchère, Mas du Taureau, Minguettes, Buers, Perrollière, etc)

Côté transports en commun, les conditions ne sont pas spécialement meilleures, car bien que le réseau soit moderne et l'ensemble de l'agglomération plutôt bien desservi, cela ne suffit pas à faire pencher la balance du bon côté face aux tarifs exorbitants des titres de transport, à la lenteur de certaines lignes notamment de tramways (à l'exception du tram T3) et la survenue régulière de pannes. Encore une fois, on peut se poser la question de savoir si la métropole ne cherche pas à dissuader les gens à accéder au centre-ville. Y compris en transports en commun...

Côté cadre de vie, le tableau n'est pas plus reluisant : exit le charme famillial et convivial des quartiers résidentiels, on préfère concentrer les populations des classes moyennes en banlieue dans des espaces exigus, des bâtiments construits à l'arrache avec des matériaux bas de gamme, sans cachet et tout à fait impersonnels, et laisser l'anarchie s'installer en matière de circulation, de stationnements et de dépôts sauvages. Sans compter le niveau de pollution parfois excessif ainsi que la chaleur étouffante qui y règne l'été.

On notera cependant quelques points positifs concernant la qualité de vie : la ville de Lyon est tout de même réputée pour son architecture pittorestque, ses monuments, ses parcs (en particulier le parc de la Tête d'Or) et sa gastronomie, à condition toutefois de ne pas tomber dans l'un de ces nombreux attrape-touristes qui font passer de la bouffe industrielle pour des mets raffinés.

Par ailleurs, la situation géographique de Lyon en fait une ville idéalement placée : pas trop loin des montagnes, pas trop loin de la mer et au carrefour de grands axes routiers, faisant de cette ville une plaque tournante en matière de logistique et donc un bassin d'emploi et d'études supérieures très important. Dommage que les salaires ne suivent pas, d'autant plus que la vie y est chère, tant en alimentaire qu'en logement. Votre pouvoir d'achat sera limité !

La circulation, les incivilités, la drogue, le coût de l'immobilier, les transports en commun (coût, ponctualité, pannes, fréquentation, sécurité) tout cela s'est dégradé depuis une dizaine d'années dans la ville ... et avec les écologistes à la municipalité cela ne s'arrange pas

Habitant Lyon depuis 20 ans j ai vu la ville changer .

- ressenti d'insécurité +++++ ( comme partout mais cela va en s'empirant).

- Une ville devenue impraticable en voiture ( je comprend qu'il'faille cohabiter avec vélos et piétons mais un trajet de 20 mn est depuis quelques mois à 50mn).

- des SDF de partout, des tentes sous les ponts et j'en passe.

Franchement cette ville est devenu une tenace.

Témoignage anonyme : Mon expérience de 9 ans à Lyon

Quand je suis arrivée à Lyon à 18 ans, j’étais pleine d’espoir. J’avais envie de quitter le Nord de la France, où j’avais grandi, car j’en avais assez de la météo grise, des briques rouges omniprésentes et de l’impression d’être enfermée dans une routine. J’avais entendu tellement de bien de Lyon, notamment par la personne avec qui j’étais en couple à l’époque, que j’étais persuadée d’y trouver une ville lumineuse, dynamique et pleine d’opportunités.

Dès mon arrivée, j’ai été frappée par la beauté architecturale de Lyon. Les immeubles haussmanniens, les grandes places éclairées, la Presqu’île animée… tout me paraissait majestueux. Je pensais que c’était le début d’une belle aventure. Pourtant, très vite, j’ai déchanté.

Le premier choc : la froideur et l’individualisme

Dès les premières semaines, j’ai senti une distance sociale qui m’a perturbée. Dans le Nord, et encore plus en Belgique où je sortais souvent, les gens sont naturellement chaleureux, accueillants, généreux. À Lyon, j’ai découvert une mentalité où chacun reste dans son cercle, où l’on ne se mélange pas, où les rapports sont intéressés et calculés.

Un détail qui m’a frappée dès mon arrivée ? Les portions de nourriture ridiculement petites dans les restaurants et les snacks. Ça peut sembler anodin, mais dans le Nord, quand tu commandes un plat, on ne lésine pas sur les quantités. C’est une question de générosité et de partage. À Lyon, j’ai eu l’impression que tout était compté, mesuré, et ça m’a marquée, car c’était un reflet parfait de l’état d’esprit ambiant.

Une solitude pesante et une sociabilité de façade

Les premières années ont été supportables parce que j’étais étudiante et en couple. Mais dès que j’ai quitté mon cadre scolaire, vers 21-23 ans, la solitude est devenue écrasante. J’ai essayé de m’intégrer par différents moyens : salles de sport, club de boxe, événements… mais partout, j’ai retrouvé cette même froideur.

Dans les clubs de sport, les gens ne se parlaient pas. À la boxe, l’ambiance était carrément malsaine : soit des mecs refusaient de s’entraîner avec moi parce que j’étais une femme, soit ils profitaient du combat pour cogner bien plus fort que nécessaire.

J’ai aussi remarqué un phénomène étrange : à Lyon, les amitiés sont très souvent superficielles et temporaires. Dans le Nord, mes amis de fac sont restés mes amis après nos études. À Lyon, une fois que les cours étaient finis, 99 % des relations s’évaporaient. C’était comme si les liens d’amitié n’existaient que dans un cadre précis, sans réelle profondeur.

Lyon : une ville qui te broie si tu ne corresponds pas à son moule

Je pense qu’à Lyon, on attend de toi un certain conformisme social. Il faut être dans les bons cercles, avoir les bonnes fréquentations, ne pas trop déranger. Les Lyonnais ont leurs amis d’enfance et n’ont pas forcément envie d’accueillir de nouvelles personnes.

J’ai eu beaucoup de déceptions amicales. Des gens qui profitaient de moi quand j’avais un appartement et que je recevais, mais qui disparaissaient dès que je n’avais plus rien à leur offrir. Des “amis” qui oubliaient leur carte bancaire dès qu’on sortait manger, me laissant toujours payer.

Avec le temps, cette ambiance m’a changée. À force de vivre dans une ville où je ne me sentais pas à ma place, où l’individualisme régnait, j’ai moi-même commencé à devenir plus méfiante, plus froide. Je sentais que Lyon me transformait en une version de moi-même que je n’aimais pas.

Le racisme ordinaire et l’agressivité ambiante

En tant que personne d’origine maghrébine, j’ai aussi été confrontée à un racisme insidieux. Les gens ne me voyaient qu’à travers le prisme de mes origines. Peu de gens cherchaient à découvrir qui j’étais vraiment, au-delà de mon apparence.

Mais ce qui m’a le plus choquée, c’est la violence présente dans la ville. J’ai vécu des situations invraisemblables :
• Un homme en voiture qui tournait en boucle en centre-ville pour essayer d’embarquer des filles ivres. J’ai dû crier et m’interposer pour qu’il prenne peur et s’en aille.
• Des types qui te suivent dans la rue, qui te tirent par le bras, qui te proposent de l’argent pour des choses obscènes.
• Des bagarres, des mecs qui cassent des bouteilles en pleine rue sans raison, des halls d’immeubles utilisés comme toilettes publiques.

Avec les années, la ville s’est dégradée. Là où, à mes débuts, les places du centre-ville étaient animées et festives, elles sont aujourd’hui le théâtre de violences, d’incivilités et d’une tension permanente. Il y a 10 ans, tu pouvais sortir à Bellecour ou aux Terreaux sans souci. Aujourd’hui, il faut être vigilant à chaque instant.

Le monde du travail à Lyon : exploitation et faux espoirs

Professionnellement, Lyon a été une autre désillusion. J’ai travaillé dans des start-ups qui te promettent monts et merveilles mais qui, en réalité, t’exploitent et te jettent quand elles n’ont plus besoin de toi. C’est un piège pour les jeunes qui pensent qu’ils vont “faire carrière” alors qu’ils servent juste à faire tourner la machine à bas coût.

L’impact psychologique : une ville anxiogène qui laisse des traces

Lyon ne m’a pas seulement rendue malheureuse, elle m’a laissée avec des séquelles. J’y ai vécu une période de grande anxiété, au point de devoir prendre des médicaments et suivre une thérapie pour aller mieux. Cette ville est lourde, pesante, toxique. Même en étant partie, je ressens encore parfois le poids de cette ambiance qui m’a marquée pendant des années.

Le déclic : partir pour respirer à nouveau

Après mon dernier diplôme, j’ai compris que c’était fini. Neuf ans dans une ville sans jamais réussir à m’y sentir bien, ça en disait long. Lyon ne voulait pas de moi, et moi, je ne voulais plus d’elle.

J’ai tout quitté. Aujourd’hui, je vis ailleurs, dans un endroit où la nature est plus présente, où l’ambiance est plus saine. Et la différence est flagrante. Je me rends compte à quel point Lyon m’avait épuisée, enfermée, changée.

Je ne dirai pas que Lyon est une mauvaise ville pour tout le monde. Certains y trouveront leur bonheur. Mais si vous êtes une personne sociable, qui aime la chaleur humaine, qui a besoin d’un environnement bienveillant pour s’épanouir, alors réfléchissez bien avant de vous installer à Lyon. Parce que cette ville peut être magnifique en surface… mais terriblement toxique en profondeur.

Si vous avez le choix, si vous hésitez entre plusieurs villes, fuyez. Allez ailleurs, allez à l’international si vous le pouvez. Profitez d’un Erasmus, d’une opportunité d’études ou de travail à l’étranger. Mais ne vous enfermez pas à Lyon, sauf si vous n’avez vraiment pas d’autre option.

Parce que partir a été la meilleure décision de ma vie.

Lyonnaise depuis 11 ans, j'ai vu ma ville se dégradée fortement.
L'insécurité y est constante (en étant une femme je ne sens pas insécurité), les gens sont agressifs. Il est difficile de garder des amitiés sur le long terme. Je suis devenue aigrie et méfiante. J'ai besoin de changer d'air. Vivement que je parte de cette ville.

Incivilité, nuisance nocturnes. La situation s'est terriblement dégradé depuis quelques années. Il est peu probable que la situation s'améliore en l'absence de volonté politique évidente...