Avis Villeneuve-d'Ascq 59491

Interne en médecine d’origine modeste, né en Fédération de Russie et notamment en Tchétchénie, réfugié politique gamin, j’ai su transcender ma classe sociale initiale afin de me hisser au niveau de vie qui fut le mien, d’où ce commentaire, ex-nihilo.
Ayant grandi à Roubaix (Alma, Rue Archimède rpz) depuis 2002, né en 94’, j’ai vécu à VAscq de 2017 à 2020 avec mon ex compagne.
En effet, c’était mon idée de louer une jolie maison type 1930 dans la MEL et initialement d’avantage du côté de La Madeleine, Marcq. Il fallait que le trajet pour le CHRU soit aisé, et polyvalent. Après avoir visité à l’époque une maison du côté de Marcq, mais qui n’était pas si belle que cela, nous nous sommes rabattus sur VAscq. A tout seigneur tout honneur, le seigneur est une femme puisque c’est ma compagne de l’époque qui a trouvé notre maison Rue Jules Boucly, quartier du Sart-Babylone; et de surcroît en ayant respecté l’intégralité de mes critères sauf un - le garage.

Magnifique maison, certes mitoyenne dans un quartier magnifique; nous emménageons en mai, nous faisons ce qu’il nous plaît. Et qu’est ce qu’elle nous plaît, cette maison et surtout ce quartier: à 3 mns à pied du métro Jean Jaurès et littéralement à 100m du tram arrêt « Sart ».
Dans le quartier du Sart, j’ai trouvé tout ce qu’il me plaisait et j’ai eu beaucoup de chance de le connaître à mon jeune âge et grâce a mes efforts; ceux de mon ex-conjointe ainsi qu’à notre bon goût si j’puis me permettre: en outre le tram et le métro proches (ainsi qu’une excellente friterie artisanale et deux stations essence Total adjacentes…), nous avions Picard a à peine 200m, des cabinets médicaux (notamment celui du génial Dr. Znaïdi); des cabinets de véto au bout de la rue pour les heureux possesseurs d’animaux et amoureux des mêmes animaux; des psychologues (pour un besoin ponctuel, on l’espère), un supermarché Intermarché à côté de Picard avec une petite galerie commerçante ainsi que la ville de Croix et mon ancienne auto-école à quelques centaines de mètres en aval.
En plus de la beauté iconoclaste des boulevards ainsi que celles des petites rues rappelant celles d’une petite ville de province épargnée par le temps obédience France-années-60 Michel Audiard et ambiance éponyme (et c’est là la différence fondamentale avec Marcq: le Sart est plus simple, moins culcul plus authentique et ceci est subjectif); petite ville donc s’expliquant par l’histoire de la municipalité, il y a également, à quelques centaines de mètres encore, une pharmacie/para-pharmacie (tenue par Benoit que je salue) ainsi qu’une excellente et magnifique école maternelle/primaire et pour finir - ce qui ne manquait pas de compléter mon bonheur - une salle de sports, ou plutôt omnisports municipale où je suivais mes cours de MMA dans une ambiance très sympathique au sein d’infrastructures propres, récentes et de surcroît sécurisées. Je n’ai jamais eu aucun problème de délinquance au Sart ni ma compagne qui a l’époque pouvait rentrer en métro à des heures indues: jamais suivie, jamais sifflée, jamais de zônards désœuvrés et casse-couilles, Nada, wallou.

J’étais heureux comme Dieu en France au Sart. Mais je me suis séparé, preuve s’il en est que ma vie n’était pas si épanouie cependant je tiens à affirmer qu’en terme de qualité de vie et de confort, j’étais sincèrement l’homme le plus heureux et j’avais, dans ma béatitude la plus péremptoire; même des années plus tard les mêmes étoiles dans les yeux lorsque je sortais de chez-moi.

Étant à l’origine de la séparation de mon couple j’ai estimé qu’il était de bon ton de ne pas déraciner ma conjointe de l’époque et je lui ai laissé la maison. Je ne regrette pas, et j’espère qu’elle est heureuse.

Si aujourd’hui je vis dans un bel F3 lillois à Sébastopol et que ça se passe globalement très bien, je recherche néanmoins chaque jour une nouvelle opportunité de revivre dans le même cadre que celui qui était le mien à Vascq. Activement. Hélas, c’était plus simple à l’époque et cette vie était une parenthèse fort agréable au sein d’un pays qui est en train de devenir un calvaire quotidien pour des millions de concitoyens mais la politique ne nous intéresse pas ici. Pourtant, délétère, elle s’immisce dans nos existences. Même au Sart je n’ai pas été épargné avec le vol de ma moto cross alors que j’avais le dos tourné et que je mécaniquais (sic) pépère en ce jour du 14 juillet mais excepté ce déboire très irritant, jamais je n’ai eu aucun problème d’incivilité à Vascq et encore moins du bruit.
Pour moi, le Sart était encore mieux que Marcq. Et je ne peux que le conseiller si pour vous, la qualité de vie est plus importante que le luxe et l’argent mais à condition que vous en possédiez par contre, du fric. Car si à l’époque je payais 930 euros de loyer pour une 1930 de 115 m3 3 chambres et jardin de 120 m3, je sais pertinemment qu’ aujourd’hui, je pourrais rajouter 200 euros au moins à ledit loyer de l’époque. Et ça change tout en ce qui me concerne.
Je crains que durant mon internat retourner vivre là-bas ne soit qu’un vœu pieu mais au risque de me répéter, si vous avez un jeune enfant voire deux, que vous êtes un jeune couple pour qui la qualité de vie et la sécurité prime sur le reste, n’hésitez pas: foncez au Sart.
Je ne connais pas le reste de Vascq et c’est ça le plus beau dans mon histoire, c’est que je n’avais absolument aucune raison de m’excentrer car j’avais TOUT à portée. Y compris des voisins formidables et discrets…

Pour finir, j’ai entendu que Vascq n’était pas unilatéralement fidèle au tableau esquissé ici et à cela j’ai envie de répondre: ouaip! Probablement, si vous le dites… mais si vous dites ça, c’est que l’on n’a pas été voisins. Résolument.

4,5/5 (j’enlève un point pour ma bécane quand même).
Cordialement,
Votre futur cardiologue - peut-être.