Avis Digne-les-Bains 04000

Digne les bains ! une ville qui est DIGNE d'être aimée , habitée , ville provençale, calme, conviviale, marquant le début des Alpes, sa bléone, son plan d'eau, son cours gassendi, ses termes , !!!!! proche des stations de ski , proche des gorges du verdon, pas loin d'Aix et MArseille ... vive DIgnes !

Cette ville provinciale il y fait bon vivre il y a tout l’essentiel pour y vivre bien sans le stress des grandes villes au milieu de la nature avec le soleil et des fois la neige

Le cadre est superbe et cette petite ville mériterait mieux que le sort auquel la condamnent son enclavement géographique et le retard d'infrastructures qui a entravé son développement. Digne est restée une ville-étape où on est loin de tout et où la vie sociale s'articule autour du sacro-saint marché du samedi.

Pas assez de commodités notamment grands magasin magasins de shopping obligé d’aller faire les boutiques dans de plus grandes villes bien niveau animations sportives mais manque de « vie » par moment journées très calmes parfois sans animations ou monde dans les rues

Ville que j'aime , la nature les randos, le calme. le début des Alpes , proche des stations de ski, sa fête de la lavande, Proche des gorges du Verdon ... Restant bien provençale . Pas de constructions moches... On s'y sent bien
Un petit bémol toute fois , pas de gare férroviere, enclavée ...

Petite ville, sous préfecture, un peu isolée mais disposant des commodités nécessaires. Très agréable à vivre au quotidien, entourée par les montagnes sans y avoir les inconvénients.
Il ne manque que le train...

Securite oui cette nuit dans l'Avenue Joseph reinach actes de vandalisme sur plusieurs vehicules .
A part l'Avenue gassendi qui est nettoyee regulierement le reste de la ville laisse a desirer. surtout suite a l'enlevement des containers rien a ete fait debris de verre et autres......

Pour l'environnement, rien à dire, mais se trouver au pied des massifs ne fait pas tout ! Quand on a connu la Digne aux rues commerçantes regorgeant de magasins sympas et prospères, la Digne pleine de vie où se succédaient en été des manifestations (Symposium, festival de jazz) qui faisaient venir du monde et remplissaient ses hôtels, la Digne propre et joyeuse avec sa belle piscine à ciel ouvert au milieu d'un beau parc, la Digne où on trouvait du boulot et où on savait quoi faire de ses soirées.... et que l'on constate le cloaque que notre ville est devenue !
Appauvrissement des populations dans la vieille ville, ses petits commerces à l'abandon, les cabinets médicaux qui ferment sans repreneurs, ses hôtels disparus, ses rues vides, sa place massacrée qui ressemble, le soir, au carreau d'une cité, le béton partout, un taux de chômage impressionnant, ses cohortes de cas sociaux, de toxicomanes et de types louches qui traînent le soir, la fermeture programmée de la gare, vraie vie qui s'est déplacée vers la zone commerciale, seul endroit où on a l'impression de croiser des gens normaux... Non, Digne, depuis trente ans, s'est enlisée dans son enclavement, rien n'a été fait pour la développer, Digne s'arc-boute sur son petit corso lamentable et sur son "géopark" qui ne créent pas d'emplois, cherche à attirer des boomers qui n'y trouveront aucune distraction et aucun médecin, aucun spécialiste pour régler leurs problèmes de santé, ses jeunes diplômés partent ailleurs, on ne garde que ceux qui n'apportent rien, sauf dans l'économie des produits illicites. Ville à fuir, passé à regretter.

Digne c'est la petite ville qui voudrait jouer dans la cour des grands, mais qui n'a rien d'une grande. Préfecture certes, mais coupée du monde. Pas de rail autre que le séculaire et touristique Train des Pignes, à voie métrique non-électrifiée, qui dessert les hauts vallées vers Nice via son proche arrière-pays ; pas d'autoroute ailleurs que dans des projets vieux de quarante ans et débattus avant chaque élection pour être ensuite rangés dans les carton, non sans avoir au passage contribué au chiffre d'affaires de quelques bureaux d'études ; pratiquement plus d'hôtels en centre-ville, deux ont fermé ces dernières années, dont celui qui à Digne était LA référence, il en reste deux dont un est en vente, hormis celui des thermes, installations qui se trouvent à l'écart de la ville, dans un vallon encaissé. Digne est une ville d'eau où l'eau est rare à rafraîchir ses ruelles, et chère au robinet.


Digne jouit néanmoins d'un bel environnement jalonné d'un patrimoine intéressant, quoique en partie à l'abandon. On admirera ses deux cathédrales et déplorera la ruine de ses chapelles, dont les projets de restauration ont toujours capoté. Plus grave, cette chapelle dite des Pénitents, voisine du blockhaus du Tribunal, de construction récente, dont la façade fissurée laisse pressentir un bien triste épilogue. Nombre de façades à Digne sont aussi marbrées de fissures de sinistre augure. Cela tient à la nature du terrain et au laisser-aller des autorités, peu soucieuse de la qualité des habitats anciens dans ce qui est appelé pompeusement "Cœur de ville", partie ancienne de la ville sans vrai caractère, où immeubles borgnes côtoient boutiques désaffectées.


Isolement des grands centres, transports en commun rares et chers, transports urbains anecdotiques, une zone commerciale distante et dispersée, options qui lui interdisent la fréquentation d'une clientèle dépourvue de véhicule, désert médical aggravé par la triste réputation d'un hôpital privé de moyens, surreprésentation de marginaux dans une ville qui foisonne de centres d'aide et d'accueil, ce qui est louable certes, mais au risque de ternir plus encore l'image d'une ville déjà suffisamment détériorée par son taux de chômage impressionnant et une criminalité qui va croissant (rois meurtres en un an, pneus crevés, pyromanes, agressions de particuliers et de policiers...), fiscalité ahurissante destinée à résorber un surendettement qui court depuis une trentaine d'années, absence cruelle de distractions et de lieux de sociabilité autres que la foison de bistrots qui font de l'artère principale une annexe de la fameuse "rue de la Soif", et pour couronner le tout, la requalification ignoble de ce qui devrait être LE lieu de vie dignois, sa place principale, immense dalle de béton bordée de murailles du même matériau, abritant un parking souterrain soumis aux infiltrations de la nappe phréatique.


Petite évocation du Corso des lavandes, resté artisanal malgré trois-quarts de siècle d'âge, qui se résume depuis quelques années à un ferraillage de fanfares et de groupes de percussions désordonnées dont le vacarme se mêle à la cacophonie de la fête foraine voisine. Les tenanciers de bars et de restaurants sur le parcours en profitent pour grossir leurs additions. Dommage qu'il n pousse pas de lavande dans cette ville qui s'en revendique la capitale !


Une ville où passer, pas une ville où s'arrêter, moins encore une ville où venir vivre, à moins d'y être contraint par obligation professionnelle. On préfèrera alors résider dans les villages alentour, nettement plus calmes et accueillants .