Avis Genouillac 23350

Les plus :
• Des petits commerces devenus rares dans la Creuse, dont une épicerie, bien pratique pour dépanner.
• Des hameaux sympas, à bonne distance du centre-bourg
• Une médiathèque bien achalandée, en liaison avec la bibliothèque départementale
• Des hirondelles et des martinets, qui nichent à proximité de la rivière, et qui égaient les journées d’été de leurs appels stridents
Les moins :
• A côté du centre bourg, une usine de fabrication de laine de roche, qui crache à intervalles réguliers une épaisse fumée, qui de temps en temps recouvre le paysage d’un voile bleuté (comme sur les scènes de tournage d’un film genre « Waterloo 1815 ») et fait tousser. Sûrement la commune la plus polluée de la Creuse. Ne pas habiter sous le vent de l’usine, risques d’intoxication aux métaux lourds !
• Un système de vidéosurveillance dans le centre-bourg, on se demande bien pourquoi. Comme si la délinquance sévissait dans ce patelin tranquille. Au prétexte de cambriolages (l’église aurait été visitée, pour y dérober quoi, de l’eau bénite ?), le maire a décidé de l’installation de caméras. Dont une paire sur le toit de la boucherie. Peut-être que le boucher craint les activistes végans ? Ces caméras qui manquent cruellement dans les abattoirs, comme celui du Boischaut sud, situé non loin, près de La Châtre (voir le reportage de L214).
• Un maire papy-boomer, pour qui le plastique est fantastique. Les accotements des routes sont broyés régulièrement, fauche tardive connaît pas. Tant pis pour la flore (coquelicots), « il faut faire propre » comme on dit chez les ruraux pour qui les Zékolos c’est Daesh. En 2021, il assume la responsabilité de la taille des haies au printemps, pendant la saison de nidification. C’est dire le niveau de conscience écologique de ce petit père…
• Démocratie locale ou régime seigneurial ? Après la réélection du maire en 2020, l’informaticien local, celui qui a installé les caméras de vidéosurveillance - moyennant généreuse rétribution - et qui entretient le système informatique de la mairie et de la médiathèque, figure au conseil municipal. Confusion entre intérêts publics et privés, cela semble évident, mais personne n’y trouve à redire. « Passe-moi la salade, je t'envoie la rhubarbe », comme aurait dit Sarkozy. Le jeune informaticien (qui a démissionné depuis) a aidé le vieux maire à se faire réélire. De forts relents de clientélisme, on vous dit…